18 février 2016 4 18 /02 /février /2016 20:45

 

Un grand blond chez les Soviets

Ou

Mercredi en sous-sol

(Photos David Burdeny)

 

 

(Electrozavoskaya)

 

Le grand blond avec une chaussure noire, en visite à Moscou pour son spectacle « Pierre Richard III », est descendu pour la première fois dans le célèbre métro moscovite. Il y a été invité mercredi de nuit, après sa fermeture, pour lui épargner l'assaut éventuel de fans avides d'autographes. Et de fait, M. Richard est un acteur très apprécié en Russie.

L'acteur, impressionné par la splendeur des stations soviétiques, devenues lieux de prédilection des touristes, a comparé le métro à un musée. En effet, il n'y a pas deux stations identiques et celles construites à l'époque soviétique constituent de véritables palais richement décorés de marbre, de fresques et de mosaïques.

 

(Taganskaya, Prospekt Mira, Sokol, Kievskaya)

 

Selon Pierre Richard, le métro de Moscou a plusieurs avantages par rapport à son équivalent parisien. Ainsi, l'acteur a apprécié l'absence de publicité et la propreté des salles. « A mon avis, le métro est le reflet des personnes qui vivent dans la ville, le reflet de la société. Il est tout à fait évident que les Moscovites aiment beaucoup leur métro, surtout quand on voit comment tout est propre et beau ici, comment tout cela est maintenu en bon état. En France, vous ne trouverez pas cela. Là-bas, il y a un métro populaire ordinaire ».

Pierre Richard, 81 ans, est arrivé à Moscou pour présenter son spectacle consacré à sa propre vie. Il devait le jouer également en Crimée mais a annulé les représentations. Selon le vice-premier ministre criméen, Dmitri Polonski, les raisons de cette annulation sont commerciales et non politiques.

L'acteur a plusieurs fois visité la Russie et avoue aimer la culture et la littérature russes, surtout les œuvres d'Ivan Tourgueniev. En outre, sa petite-fille a étudié la langue russe à l'université.

 

(Novoslobodskaya, Arbatskaya, Mayakovskaya, Aeroport, Belorusskaya, Kropotkinskaya)

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16 février 2016 2 16 /02 /février /2016 20:11

 

Peindre son blues

Ou

La couleur des chants

(Jean-Paul Pagnon)

 

 

Jean-Paul Pagnon vit à Paris et expose régulièrement ses peintures sur le Marché de La Création Paris-Montparnasse. Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections en France, aux Etats-Unis, au Canada, au Pays-Bas, En Suisse, au Luxembourg, en Autriche, et en Espagne.

 

 

Voir ces visages et entendre la musique qui les transfigure. Née des champs de coton il y a longtemps, elle est cette longue plainte chaude qui s’élève encore jusqu’à nous. Jean-Paul Pagnon peint cette musique. Ne cherchez pas des visages connus ! Ils sont illustres et inconnus. Ils sont l’essence du blues et du jazz. Dans leurs veines coule la même musique et l’éternité les lie tous.

Du Delta du Mississippi à Chicago,  des caves de Saint-Germain-Des-Prés aux Puces de Saint-Ouen,  des ruelles de la Nouvelle-Orléans à New-York, toujours la même ferveur !

 

 

Devinez-vous l’âme d’une Billie Holiday polymorphe sous les traits de Hula girl ou Célia ? Obsédante… lancinante Billie… qui bouleversa tant Jean-Paul Pagnon, qu’il la convoque dans chacune de ses représentations féminines. « Cette voix, je ne m’en remets pas », confie-t-il.

L'univers de J-Paul Pagnon réunit  chanteuses en robe verte, micros chromés, maisons en bois américaines, saxophones et guitares, qui, placés au premier plan, semblent être des personnages à part entière. Ses peintures ont la chaleur d’une tasse de café qui fume, la douceur d’un chocolat chaud, la rondeur d’une volute de cigare de La Havane, la moiteur d’un été en Louisiane…

 

 

Elles respirent un passé lointain, fantasmé, idéalisé... Un passé d'affiche publicitaire, aux teintes parfois surannées. Passé fantomatique… A-t-il seulement existé ?

Jean-Paul Pagnon donne des couleurs à ce rêve inassouvi, prend par la main le spectateur que nous devenons alors de ce mirage américain, et nous joue  en images son éternelle bande-son, celle du mythe du Jazz et du Blues.

 

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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 18:13

 

Albert Collins

Frostbite

1980

 

           

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