16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 19:56

 

Comédiens avant tout

 

James Dean - Boules

 

James Dean

James Dean

     Le 8 février, s’il avait encore vécu, James Dean aurait eu 82 ans. En hommage à ce comédien devenu un mythe, j’ai choisi, pour illustrer notre petite devinette n°4, de vous faire découvrir trois acteurs et une actrice du cinéma hollywoodien. Je suis certain que leur visage ne vous est pas inconnu. Contrairement à James Dean, ils n’ont jamais atteint le statut de Star. Cependant, les seconds rôles qu’ils ont interprétés entrent pour beaucoup dans le large succès des films auxquels ils ont participés. «Saisir la pleine signification de la vie est le devoir d’un acteur ; l’interpréter est son défi.» Le vôtre, si vous l’acceptez, sera de découvrir le nom de ces quatre comédiens et de trouver le lien qui les unit. Je sais, ce n’ai pas facile, mais je ne doute pas un instant que certains d’entre vous trouveront.

Qui sommes-nous, et qu’avons-nous en commun ?

 

Devinette n° 04

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 01:28

 

Only for your eyes Sally darling

 

Saint Valentin coquin

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 14:37

 

L'été de cristal de Philip Kerr

 

Philip Kerr

 

Le livre de poche (1989)

 

Certains rendez-vous sont reportés sans qu’on ne sache vraiment pourquoi. L’idée d’une rencontre avec Philip Kerr et sa trilogie berlinoise m’avait pourtant séduite sur le moment mais, happé par d’autres lectures, je l’ai remise à plus tard. A l’occasion d’une visite sur « Black Novel », un des blogs incontournables pour qui aime le polar, j’ai pu lire une chronique traitant du dernier roman de Philip Kerr « Vert de gris ». En échangeant quelques mots avec Pierre Faverolle, le maître des lieux, j’ai compris que le moment était venu de m’y plonger sans plus tarder. 

La trilogie berlinoise est le fruit des recherches d’un auteur sur une période de l’histoire qui aura bouleversé la vie de nombreuses personnes. C’est un doux euphémisme d’énoncer cela, lorsque l’on sait toute la misère et la souffrance qu’aura engendré l’avènement du IIIème Reich. Ne trouvant pas les réponses à ses interrogations, l’auteur s’est mué en véritable détective, parcourant les archives et enquêtant sur le théâtre des opérations. Philip Kerr confiera plus tard dans une interview que l’idée de faire de son héros un détective privé lui était venue au souvenir de toutes ces heures passées à rechercher la vérité. Trois romans composent cette épopée berlinoise, « L’été de cristal », « La pâle figure » et « Un requiem allemand », couvrant une période s’étalant de 1936 à 1947. 

 

Philip Kerr - 01 - L'été de cristal

 

Vétéran du front turc, ancien de la police, Bernie Gunther, trente-huit ans, est devenu détective privé, spécialisé dans la recherche des personnes disparues. Bernie ne se plaint pas. Les disparitions sont monnaie courante à Berlin, en 1936, et il ne manque pas de clients… Mais aujourd’hui, Hermann Six, le puissant industriel qui engage Bernie, ne cherche pas à trouver sa fille : celle-ci a été assassinée chez elle, ainsi que son mari. Non, ce qui intéresse Herr Six, ce sont les bijoux qui ont disparu du coffre-fort… A la veille des Jeux Olympiques, tandis que les S.A. se chargent de rendre la ville « accueillante » aux touristes attendus, Bernie se met en chasse. Et cet été-là, l’ordre nouveau qui règne sur l’Allemagne va se charger de faire voler en éclats le peu d’illusions qui lui reste…

 

Philip Kerr - 02 - L'été de cristal

 

La première réflexion que j’ai eue en refermant ce premier volet « L’été de cristal » est que ce roman mériterait grandement d’être porté à l’écran. En effet, nous avons ici tous les ingrédients nécessaires à l’élaboration d’un bon scénario. L’histoire bien entendu, la grande, celle qui aura marqué à jamais les esprits mais aussi celle vécue au quotidien par tout un peuple. Un décor, cette ville de Berlin et son climat d’inquiétude dont l’auteur a su tirer profit en en faisant un personnage à part entière. Et enfin,  des protagonistes au nom parfois célèbre se croisant au rythme de l’enquête menée par notre désinvolte privé. Quant à la partition musicale, inspirée par le ton ironique des dialogues, ce pourrait être une orchestration de jazz, bluesy à souhait, dissimulant son origine « douteuse » derrière un paravent de respectabilité aryenne ? 

 

Le journal Der Stürmer

Le journal Der Stürmer

 

Le roman de Philip Kerr débute donc en 1936 durant les jeux olympiques de Berlin. Son héros Bernhard Gunther, Bernie pour les intimes et détective privé pour qui le paye, est chargé par un magnat de l’industrie de retrouver des bijoux volés. Privé solitaire et incorruptible, cynique au grand cœur affublé d’un feutre gris et d’un imper, baladant sa désinvolture lucide dans un monde où se côtoient crime, femmes fatales, flics ou politiciens véreux, cela ne vous rappelle rien ? Mais oui mais c’est bien sûr … Bernie est un cousin germain de Philip Marlowe tentant de résoudre une affaire qui se complique au fur et à mesure de ses investigations. Plongé dans une société en plein bouleversement, notre héros au travers de ses pensées et de ses réflexions, nous amènera à vivre les rivalités des hauts dignitaires du parti nazi, les difficultés économiques vécues par tout un peuple, mais aussi la nouvelle condition faite aux femmes allemandes, la chasse aux juifs et aux homosexuels et pour finir l’atrocité  du  premier camp de concentration. Au travers de tous ces évènements, ce sont les rouages de la mécanique nazie en marche qui nous seront dévoilés.

 

Hanomag - 1934

Hanomag - 1934

 

Merci à Philip Kerr, merci à Sally ma bienaimée et merci encore à Pierre Faverolle, pour avoir écrit, acheté et inciter à lire « L’été de cristal », un roman éloquent et d’une lecture abordable par tous. A mon tour je voudrais transmettre le flambeau et vous dire en toute simplicité « Bienvenue dans l’enfer ordinaire du IIIème Reich ».

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