L’info sous l’édredon
Ou
Un silence bien suspect
Depuis de nombreuses années, surtout depuis l’accessibilité pour « presque » tous à Internet, il est intéressant de constater combien la duplicité de nos journalistes mainstream est devenue flagrante. Point besoin ici d’en douter, puisqu’il suffit d’observer qu’il n’existe plus aucune voix discordante à la logorrhée bien-pensante de nos chers chroniqueurs sur nos grands médias.
Cependant, il est facile et à la portée de tous de comprendre que renoncer à un très bon salaire et à une vie confortable pour ne serait-ce qu’avoir donné l’impression de ne pas adhérer au discours formaté par la pensée unique, demande un minimum d’éthique. Certains pourtant s’y sont risqués avant de rentrer dans le rang à la façon d’un Frédéric Taddeï ou d’un Pascal Boniface. Personne ne peut leur en vouloir d’avoir renoncé sous la pression. N’est pas héros qui veut. Mais il serait bon qu’un jour tous ces foutriquets paient pour leurs infamies.
Que demande le peuple ? De l’information, pas de la propagande. Je rigole lorsque j’entends ici ou là parler de Démocratie, de République, de liberté de la presse alors qu’aujourd’hui encore BFMWC tombe entre les mains de Patrick Drahi qui en 2014 a renoncé à la nationalité française pour bien montrer, comme son ami Valls, son attachement éternel à Israël. Il ne faut donc pas s’étonner si c’est aujourd’hui sur internet que l’on s’informe.
Bachar el-Assad est un tyran, un dictateur. Si je devais parodier Edmond Rostand, je dirais « Ah ! Non ! C’est un peu court, jeune homme ! », car dans le fond c’est à l’Histoire et aux syriens de juger et surement pas à nos élites qui montrent chaque jour le peu d’attachement qu’ils ont pour la France et la manière dont ils tiennent compte du choix des électeurs.
Cela ne passe pas à la télé, alors cela n’existe pas ? C’est ainsi que peu d’entre nous ont vu Mouammar Kadhafi annoncer avant son assassinat les conséquences sur l’Europe si un tel acte devait être exécuté. On sait ce qu’il en est aujourd’hui. Va-t-on éternellement accepter d’être des veaux, comme l’avait si bien deviné le général De Gaulle, ou va-t-on enfin ouvrir les yeux ? Pourquoi renoncer à votre propre jugement. Qui donc a le droit de décider pour vous ce qu’il est bon de voir ou non ?
Aux prises avec une situation extrêmement compliquée en Syrie, qui affecte tout le Proche-Orient et l’Europe, le dirigeant du pays a livré son opinion aux médias russes sur la lutte contre le terrorisme et les origines de la crise des réfugiés.
A vous de juger.