31 août 2015 1 31 /08 /août /2015 21:56

 

Journalistes larbins

Ou

La méthode Pujadas

(Pierre Tournier)

 

 

Le  journal de 20 h du 27 août sur France 2 a été une stupéfiante illustration du travail d’information de l’équipe de monsieur Pujadas :

D’abord l’émotion : des dizaines d’immigrés clandestins morts dans un camion « en plein cœur de l’Europe » ; c’est beaucoup plus culpabilisant, sans doute, qu’en pleine mer.

Ensuite l’économie : un reportage sur le plein-emploi à Prague, expliqué par le manque de main-d’œuvre autochtone, situation ne pouvant que s’aggraver, compte tenu de la faible natalité de ce pays.

Reportage sur l’Allemagne confrontée au même problème (pardon, maintenant il faut dire problématique), avec interview d’un chef d’entreprise qui ne trouve plus une main-d’œuvre suffisante pour faire tourner son usine surchargée de commandes. En contrepoint, déclaration du ministre du Travail selon qui les immigrés sont une chance pour l’Allemagne vieillissante et concluant que les immigrés sont les bienvenus en Allemagne.

Reportage sur le gaspillage alimentaire évalué entre 12 et 20 milliards d’euros par an (chiffre justifié par aucune source). Sous-entendu, peut-être : « Vous imaginez le nombre d’immigrés que nous pourrions nourrir… »

Reportage sur une entreprise bordelaise sauvée par une commande de navires intercepteurs par l’Arabie saoudite.

Reportage sur des « intervenants citoyens » dont la mission est d’expliquer dans les milieux populaires les valeurs de la République : en fait, on ne nous a parlé que de racisme et d’antisémitisme.

 

 

Faut-il voir dans cet enchaînement d’informations, qui nous sont données à gober tout cru, le simple fait du hasard ? Ou bien est-ce un exemple de la volonté de mettre en condition le téléspectateur de base pour lui faire admettre que :

1) L’Europe est douloureusement responsable de la mort d’immigrés clandestinement entrés sur son sol.

2) L’immigration est la solution pour que nos entreprises puissent retrouver ou développer la croissance.

3) Nous avons les moyens, à court terme, pour nourrir tous les migrants qui se pressent aux portes de l’Europe, vu le gaspillage que nous faisons de notre nourriture.

4) Racisme, antisémitisme, anti-immigration : même combat ?

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24 août 2015 1 24 /08 /août /2015 23:56

 

Les espoirs déçus d’un patriote

Ou

Un parricide politiquement correct

L’avenir du Front national

Alain Soral

2008

 

À l’heure ou le Front national se « normalise » au point d’exclure son président d’honneur et fondateur Jean-Marie Le Pen, il apparaît judicieux de (re)lire ce qu’écrivait Alain Soral en 2008 sur l’avenir de ce mouvement et sur la ligne qu’il devrait conserver pour demeurer le parti de l’insoumission.

Ce texte est la retranscription de l’intervention d’Alain Soral à l’Université de rentrée du Parti populiste (disparu depuis) de Christian Perez et Franck Timmermans, tenue les 20 et 21 septembre 2008 à Six-Fours (Var).

 

Un parricide politiquement correct

 

Le politiquement incorrect comme idéologie de résistance au mondialisme

Cet intitulé implique de répondre à deux questions préalables :

1) Qu’est-ce que le mondialisme ?

2) Qu’est-ce que le politiquement correct ?

Commençons par le mondialisme.

Le mondialisme n’est pas la mondialisation.

La mondialisation est un processus inéluctable d’échanges matériels et immatériels dus au progrès technique. Nous ne pouvons pas aller contre et ce n’est pas souhaitable. Le rejet de la mondialisation n’est pas le désir d’un retour en arrière civilisationnel. Pas plus que la décroissance n’est un désir de récession… Il est assez pratique de pouvoir se rendre à Six-Fours en quelques heures par le TGV et réjouissant de constater qu’un grand nombre de militants du Parti populiste ont eu les moyens financiers de s’y rendre !

Non !

Ce qui est en question c’est le mondialisme.

Le mondialisme est un projet idéologique, une sorte de religion laïque qui travaille à la mise en place d’un gouvernement mondial et à la dissolution de toutes les nations du globe en une seule humanité. À la dissolution des nations sous prétexte de paix universelle. La diversité des Nations et des peuples étant considérée comme la cause des guerres qui ensanglantent le globe depuis l’aube de l’humanité… Ce processus a été logiquement très présent après la guerre de 14, à travers la Société des nations. Il a logiquement reflué avec la montée des périls qui ont conduit à la Seconde Guerre mondiale. Il est revenu très fort sur les décombres des Nations après 45, avec l’ONU et la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Déclaration, petite parenthèse, que nous ne devons pas confondre avec la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, qui pensait ces droits dans le cadre concret d’une nation enracinée : la nation française, au nom d’un modèle civilisationnel, dont parle souvent Jean-Claude Martinez : l’universalisme français. Une civilisation au destin planétaire, alternative à la fois à l’islam de l’Oumma et au libéralisme anglo-saxon…

Nous avons donc, en lutte contre les nations et les peuples considérés comme intrinsèquement belliqueux, deux systèmes idéologiques au lendemain de la Seconde Guerre mondiale :

Le socialisme russe, aujourd’hui décédé. Je ne m’acharnerai donc pas dessus inutilement !

Et le capitalisme américain, grand vainqueur, jusqu’à aujourd’hui, de la Guerre froide.

Le mondialisme actuel est donc double :

À la fois projet idéologique des Lumières dévoyé : Un projet où la paix universelle, l’humanité réconciliée par la Raison de Kant, sensée dépasser l’obscurantisme de la scolastique qui avait débouché sur les guerres de religions d’Europe, a finalement tourné à l’obscurantisme des droits de l’homme… Obscurantisme des droits de l’homme… Soit l’interdiction, au nom du blasphème et de l’hérésie, d’utiliser désormais sa Raison pour critiquer tous les méfaits concrets, de ce processus totalitaire, sur l’humanité concrète...

Un mondialisme qui est aussi, dans le même temps, la pente inéluctable de la société marchande : Passée de la libre entreprise de l’entrepreneur libre, au capitalisme financier orwellien, où chaque homme est désormais réduit au rôle de salarié-consommateur esclave par ce que nous appelons dans le marxisme : la loi de concentration du Capital imposée par la baisse tendancielle du taux de profit…

Nous avons donc là, la convergence de deux processus unificateurs :

L’un idéologique, pensé : les droits de l’homme universels, l’autre économique, subi : la marchandisation intégrale sous la religion du profit. Deux processus qui se fondent aujourd’hui dans un même projet : celui de la gouvernance mondiale sous l’égide du capitalisme anglo-saxon, au nom de l’idéologie des droits de l’homme abstrait…

En résumé :

Les droits de l’homme sont donc, aujourd’hui, le catéchisme de la dissolution des peuples et des nations enracinées, au service de l’abstraction généralisée du capitalisme financier mondialisé, en vue de sa domination mondiale et intégrale. Domination sur nos porte-monnaie comme sur nos âmes…

 

J-M Le Pen & A. Soral

 

Le politiquement incorrect

Cette rapide présentation faite, il est assez facile d’en venir à notre deuxième définition : Qu’est-ce que le politiquement correct ? Et, partant : qu’est-ce que le politiquement incorrect ?

Le politiquement correct, c’est tout ce qui accepte de se soumettre, consciemment ou inconsciemment, au catéchisme des droits de l’homme. Le politiquement incorrect c’est tout ce qui lui résiste et s’y oppose !

Le droit-de-l’hommisme n’a donc plus rien à voir avec les droits réels des hommes réels, attachés à leur culture locale, à leur nation (comme l’engouement pour les jeux Olympiques ou les championnats de football continuent d’en témoigner, puisque ce sont bien là des luttes entre nations et entre villes qui sont plébiscitées…) Le droit de l’hommisme est, aujourd’hui, le bras armé idéologique du mondialisme, le baratin qui accompagne désormais toute mise au pas, tout écrasement de tout mouvement de résistance au mondialisme économico-idéologique, qu’il soit militaire, politique ou culturel…

Ainsi, c’est au nom des droits de l’homme, entraînant, bien sûr, droit d’ingérence humanitaire, puis devoir d’ingérence militaire de monsieur Kouchner, qu’on bombarde aujourd’hui la petite nation serbe, parce qu’elle résiste, au nom de sa culture et de son histoire, au rouleau compresseur mondialiste sous pilotage américain…

C’est au nom de l’idéologie totalitaire et belliqueuse des droits de l’homme qu’on bafoue aujourd’hui les droits réels des hommes réels, partout sur la planète. Que ce soit le droit des Serbes à rester serbes, mais aussi bien le droit des musulmans à rester musulmans en Iran ou en Afghanistan… Mais c’est aussi au nom des droits de l’homme… qu’on détruit, à l’intérieur des nations et des peuples, les solidarité sociales traditionnelles contre le capitalisme mondialiste, en substituant aux acquis sociaux, notamment ceux des ouvriers et des classes moyennes, les droits sociétaux des pseudo-minorités opprimées – en réalité minorités agissantes… : droits des homosexuels, droits des femmes, droits des jeunes, droits des Noirs… qui sont autant de segments de marché au service du mondialisme idéologico-marchand, comme avait très bien su l’illustrer d’ailleurs, l’excellente publicité « United Colors of Benetton » de l’ex-trotskiste devenu publicitaire monsieur Toscani…

Dès lors, toute résistance à cette mise en coupe réglée : refus de considérer les Serbes comme les ennemis de l’humanité, alors qu’ils essaient de préserver leur mode de vie et leur indépendance. Refus de considérer les gays comme une catégorie sociale, la diversité des homosexuels ne se réduisant pas à un lobby gay autoproclamé, et la sodomie restant, de toute façon, une activité de loisir privée… Bref, tout refus de se soumettre à l’escroquerie de ses pseudo-droits de l’homme, qui consiste, en réalité, à soumettre les hommes à la domination mondialiste marchande, est considéré par ce même pouvoir, comme autant de crimes contre l’humanité !

Nous y sommes !

Sentence du « crime contre l’humanité » qui permet, dans les faits, de chasser celui qui en est accusé, hors humanité, ravalé au rang de sous-homme ne bénéficiant plus de ces fameux droits de l’homme : peuple allemand et japonais après-guerre, peuple palestinien aujourd’hui, iranien demain, militants et électeurs du Front national en France, depuis 30 ans…

Parlons maintenant justement Du Front national.

Cette implacable mécanique rapidement démontée, rapprochons-nous maintenant de la France et de la mouvance nationale… De cette mouvance nationale que j’ai rejointe par esprit de résistance au mondialisme… et qui s’est incarnée, ces 30 dernières années, dans le Front national, ce mouvement de la résistance nationale unifiée, grâce au génie politique de son Président, Jean-Marie Le Pen. Un Jean-Marie Le Pen que j’en profite pour saluer chaleureusement…

Première remarque,

Compris comme ça, et j’oserais dire : bien compris ! Le Front national n’est ni un mouvement de droite ni un mouvement de gauche… puisque la droite renvoie au Marché, donc au mondialisme, tout autant que la gauche renvoie à l’internationalisme, ce qui revient au même…

Le FN bien compris est donc essentiellement un mouvement, Trans-courants, de résistance au mondialisme, à la fois opposé à son économie, de droite libérale et à son idéologie, de gauche droit-de-l’hommiste… le catéchisme de gauche étant l’alibi humaniste du processus économique de concentration du Capital et de domination par les Maîtres du Marché…

De cette analyse, on doit donc logiquement déduire que ; si le FN, en tant que mouvement d’opposition nationale au mondialisme, veut être cohérent, il doit à la fois lutter contre le mondialisme marchand, et lutter contre le politiquement correct qui en est l’idéologie… Or, et c’est là que je me permettrai une critique à la fois sur les imprécisions d’hier et les tentations d’aujourd’hui…

Pendant des années, le FN a été politiquement incorrect sur le plan idéologique – je fais là référence aux délicieux et utiles dérapages de notre Président –… mais malheureusement beaucoup trop libéral sur le plan économique, ce qui n’était faire le travail d’insoumission qu’à moitié… Je fais remarquer au passage que le national-libéralisme est un oxymore, puisque libéral veut dire « privatisé » et que quand tout est privatisé : banque centrale, services publics, armée… le politique, fût-il FN, perd tout contrôle sur la nation ! Dans ce rapport Politiquement correct et libéralisme, aujourd’hui au FN la tendance est plutôt inversée : grande rigueur critique sur le mondialisme économique, mais abandon du politiquement incorrect au nom de la dédiabolisation, ce qui revient à la même incohérence et à la même impuissance politique : puisque se soumettre à la dictature des droits de l’homme et au chantage du crime contre l’humanité, c’est se retrouver, à terme et au final, à poil et en rase campagne face à l’idéologie mondialiste ! Le slogan résumant le mieux ce que je veux dire, slogan qui nous est asséné en permanence, partout sous-jacent et sur lequel nous ne devons rien lâcher étant le fameux « plus jamais ça ! » sous-entendu : « le mondialisme ou Auschwitz » avec, pour les récalcitrant, la non moins fameuse « reductio ad hitlerum ! »

En résumé de ce court exposé :

Le politiquement incorrect n’est en rien un inutile jeu de provocation. C’est, même s’il ne se comprend pas toujours comme ça : LA doctrine de résistance au mondialisme. Doctrine d’insoumission sans laquelle la critique limitée au mondialisme économique est insuffisante, impuissante et même incohérente, tout comme le politiquement incorrect, non étendu à la doctrine libérale… Incohérence économique d’hier aujourd’hui dépassée au FN grâce à l’excellent travail de Marine Le Pen !

Donc, non seulement la pensée politiquement incorrecte ne doit pas être abandonnée, mais, à l’heure où la gauche, qui tenait jadis le haut du pavé avec le marxisme, a abandonné toute pensée, en s’abandonnant à l’obscurantisme des droits de l’homme...

À l’heure où plus personne ne pense, ni à gauche ni à droite, puisqu’il y a longtemps que la droite d’affaires se contente de faire des affaires… nous pouvons, nous nationaux, en tant que seuls critiques efficients du Système, reprendre la main sur le plan des idées, devenir, dans ce désert, LES maîtres à penser de demain et incarner, nous et nous seuls, le renouveau du Génie Français !

Vive l’insoumission, donc ! Et longue vie à la France insoumise !

Alain Soral, 21 septembre 2008

 

Le Nouvel Ordre Mondial

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21 août 2015 5 21 /08 /août /2015 01:49

 

Paris-la-crasse

Ou

La caricature du mal français

Marie Delarue

(Ecrivain, musicienne, plasticienne)

 

Little India & Chinatown

 

Le 15 juin dernier, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, réunissait la presse au Quai d’Orsay pour rendre compte des travaux du « Conseil de promotion du tourisme » dont le rapport venait de lui être remis. Si l’on y confirmait que la France, avec ses 84 millions de touristes annuels, demeure le pays « le plus visité au monde » depuis les années 80, on y lisait aussi que « les taux de satisfaction sont 30 % en dessous de la moyenne européenne en termes de rapport qualité-prix ».

 

Tel Aviv-sur-Seine & l’Afrique noire

 

Commentaire de nos voisins dans le Daily Telegraph : « La France est paralysée par les Français. » On y trouve « les habitants les moins sympathiques, les chauffeurs de taxi les plus désagréables et les serveurs les plus agressifs ». Je me garderai de répondre au sujet des habitants, mais en ce qui concerne les chauffeurs de taxi et les serveurs, je confirme. Je ne manque, d’ailleurs, jamais de dire aux étrangers qui se plaignent que ces comportements, hélas, ne leur sont pas réservés…

Bref, deux mois tout juste après le cri d’alarme de notre ministre, décrétant qu’« améliorer l’accueil des visiteurs étrangers doit devenir notre priorité nationale », voilà que tombe le classement annuel des villes qui « comptent » par qualité de vie. Et devinez quoi ? Paris a régressé, passant de la 20e à la 29e place. D’accord, on est encore très loin devant Damas et Tombouctou, mais bon… Et loin aussi devant New York (55e) et Londres (53e)… Ah ! Ah ! Mais loin derrière les premiers : Melbourne, Vienne et Vancouver.

 

Paris ville lumière

 

Dans ce classement sont pris en compte les critères concernant « la stabilité sociale et politique, la criminalité, l’accès aux soins, la vie culturelle, l’environnement, la scolarité et les infrastructures », nous dit Le Parisien. Il paraît que ce qui nous a fait reculer, ce sont les attentats de janvier. Vous y croyez ? Moi non plus. Ou alors par un autre bout de la lorgnette.

En vieille Parisienne, je vais vous dire ce qui, chaque jour, pourrit un peu plus la qualité de vie. Pour commencer, « l’ethnicisation » forcenée des quartiers, le communautarisme entretenu par la municipalité et qui découpe aujourd’hui la capitale en Chinatown à Belleville, Jérusalem-sur-Seine aux Buttes-Chaumont, Little India à la gare du Nord, l’Afrique noire dans le Xe et le XVIIIe, le Maghreb ici, les bobos là… La mixité sociale ? Foutaise. Derrière un plaisant exotisme de façade, il ne reste dans Paris que les classes moyennes très supérieures et les logements sociaux.

 

Paris touristique

 

Derrière, ou devant pour les touristes qui en sont les premières victimes, il y a la délinquance de rue, celle qui explose aux abords des grands magasins et des monuments. Puis il y a le métro sale et les rues itou dès qu’on s’écarte des zones huppées. La police qui ne passe plus. Les tags. Les crachats. Quant aux attentats, oubliés quoi qu’on prétende, il n’en reste que le souvenir crasseux : la statue de la République. Rutilante au milieu de la place restaurée voilà un an, aujourd’hui transformée en dépotoir, couverte de graffitis, d’affichettes, de slogans débiles, de cire fondue et de fleurs pourries. Quand la mairie de Paris se décidera-t-elle à la nettoyer ?

Laurent Fabius a annoncé le lancement d’une grande campagne sur « l’hospitalité des Français et des professionnels » : on devra apprendre à dire bonjour, au revoir et merci. Nos voisins ricanent. Et rappellent qu’en 2013, déjà, un « manuel de politesse » avait été distribué aux commerçants par la mairie de Paris. Et en 2010, « la municipalité avait même embauché des « ambassadeurs du sourire » pour propager la bonne humeur autour des grands monuments de la capitale ». Et depuis, c’est fou ce qu’on rigole !

 

Paris accueillant

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