16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 19:29

 

Journées portes ouvertes

Ou

La valse des faux—culs

(Fabrice Robert)

 

Faut-il être un immigré clandestin pour espérer trouver rapidement un logement en France ? Telle est la question que, désormais, les Français sont en droit de se poser quand on assiste, médusés, à la multiplication des initiatives en faveur des « migrants ». Subitement, il semble possible de débloquer des budgets et de trouver des lieux pour héberger des populations entières qui ont quitté leur pays pour venir s’installer chez nous. Comme par enchantement, le gouvernement trouve 1.000 € par place d’hébergement de clandestin. Mais où était cet argent pour loger les SDF qu’on laisse crever seuls et abandonnés dehors ? Aujourd’hui, il vaut surement mieux s’appeler Tarik que Bernard, venir de Syrie plutôt que de Clichy.

 

Hiver 2014

 

En février dernier, la fondation Abbé-Pierre avait pointé du doigt l’échec des politiques dans la lutte contre le mal-logement. La France peut ainsi s’enorgueillir de détenir un triste record avec 3,5 millions de personnes mal logées ! Comme le révélait une enquête parue dans Le Monde, « le 115, numéro d’urgence pour les sans-abri, a, lors de l’hiver 2013-2014, reçu 355.000 demandes d’hébergement mais ne dispose que de 140.000 places […] Le droit au logement opposable, créé par la loi Boutin en 2007, a reconnu 147.000 personnes prioritaires mais 55.000 restent sans solution. Le nombre de demandeurs d’un logement social atteint 1,8 million, alors que seules 467.000 HLM sont attribuées chaque année, satisfaisant moins d’un quart des demandes. »

De son côté, l’Armée du Salut, qui vient de fêter ses 150 ans d’existence, constate que la misère ne cesse de se développer. Quant à leurs centres d’accueil, ils sont tous pleins. Impossible, donc, de loger tous ceux qui viennent à leur rencontre pour demander de l’aide.

 

La fondation Abbé-Pierre

 

On ne parvient donc pas à offrir un toit à tout le monde en France ? Qu’importe ! Malgré cette situation préoccupante, des fonctionnaires de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) préfèrent s’activer en Allemagne pour inciter des milliers de « réfugiés » à venir s’installer chez nous, dans le cadre du « plan d’urgence » décrété par François Hollande. Et pour mettre toutes les chances de leur côté, ils se sont même décidés à distribuer des prospectus en arabe…

En France, l’association Singa a lancé l’initiative CALM (Comme À La Maison) avec un site Web proposant à des familles d’héberger des clandestins pendant plusieurs mois. Une sorte d’Airbnb pour « migrants » qui ne peut qu’inciter les candidats à l’exil à venir tenter leur chance en France. Le slogan est assez clair : « Vous avez une chambre libre dans votre appartement ? Hébergez un réfugié ! » Et nos SDF qui dorment dans la rue ? Seraient-ils trop de souche pour intéresser ces militants associatifs ?

 

 

Claude Huet - Clandestins invités à choisir la France

 

Le gouvernement est également prêt à apporter un certain nombre d’aides aux communes qui acceptent de mettre en place des dispositifs d’hébergement pour les « réfugiés ». Claude Huet, ancien SDF et responsable de l’association SOS Sans-Abris, dresse aujourd’hui un constat amer : « Quand j’ai été reçu au ministère, j’avais demandé que chaque commune de France accueille un SDF. On m’a répondu que ce n’était pas possible ! » Déjà en mai dernier, Claude Huet avait expliqué que les Français de souche semblaient être des citoyens de seconde zone dans leur propre pays : « Un centre d’hébergement d’urgence de 250 “lits” et seulement 3 Français ! C’est de la préférence nationale ou étrangère ? »

Quand les jeunes identitaires sont venus en aide aux SDF français de souche, des voix se sont élevées pour dénoncer une « discrimination ». Aider les autres avant les nôtres, c’est mieux car cela participe à l’accélération de l’invasion…

 

Vincent Moscato dénonce la fausse charité 

 

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 18:40

 

Les cons, passion d’audiard

Ou

Les vies éparpillées façon puzzle

 

Bernard-Henri Lévy & Nathalie Levy face à Michel Onfray

 

En 2017, 70% de la bande passante du Net mondial seront occupés par la vidéo. Le Net devient un média paresseux. Regarder dans son fauteuil une vidéo animalière, par exemple Onfray vs BHL, est évidemment plaisant : on y voit un petit prédateur, le Onfray, saccager le territoire d’un très gros prédateur qui ne partage jamais : le Lévy.

Cependant, si la lecture vidéo est une chose, la lecture textuelle en est une autre. Nous savons tous que pour engrammer une information, rien ne remplace la lecture active. La lecture passive, celle de la vidéo, laisse peu ou pas de traces dans les circuits synaptiques.

Voilà pourquoi il était nécessaire de dérusher la colère folle de Michel Onfray sur BFM TV, le 3 septembre 2015. Il y est question de BHL, évidemment, de la crise des réfugiés, et surtout, de la responsabilité lévytique.

 

Lisez ou relisez donc ce qui suit. Les images s’envolent, les mots restent.

 

Bernard-Henri Lévy, un charognard aux manettes

 

Bernard-Henri Lévy :

Y a des photos dans l’histoire des 30-40 dernières années qui ont eu cette vertu paradoxale comme ça d’un seul coup de réveiller les opinions. Il peut arriver qu’une image lorsqu’elle fait ainsi le tour du monde, ait cette vertu d’éveiller les consciences, de casser la mécanique froide des chiffres, de donner un visage à ce qui n’était jusque-là que des statistiques. C’est difficile de dire ça parce qu’un enfant qui meurt il meurt d’abord pour rien, il meurt de manière atroce mais, elle peut avoir cette, cette, cette petite vertu là. Je le crois, oui, c’est possible.

Retour plateau.

La présentatrice Nathalie Levy, la voix pleine de déférence :

Pour une fois vous êtes d’accord.

 

Nathalie Levy, la voix pleine de déférence

 

Michel Onfray :

Il n’a pas honte ? Il ferait mieux de rester caché. Vous savez je vais citer Audiard, les cons ça ose tout c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnaît, parce que franchement avec ce qu’il advient aujourd’hui, il ferait mieux de rester chez lui.

Nathalie :

Y a définitivement rien qui peut vous mettre d’accord ?

Michel :

Enfin si sûrement peut-être des choses mais pas ça, je veux dire voilà quelqu’un qui a invité à bombarder la Libye, qui a invité à tuer des Libyens sous prétexte qu’en tuant des Libyens on rendrait possible la démocratie. On a détruit un État qui valait ce qu’il valait mais avec lequel on pouvait discuter, on pouvait discuter avec l’interlocuteur qu’était Kadhafi ; là on ne peut plus rien faire avec la Libye, c’est une base extraordinaire pour le terrorisme aujourd’hui, responsable de rien coupable de rien Bernard-Henri Lévy ? Il s’en vient nous expliquer qu’il faudrait ceci qu’il faudrait cela, on a vu d’ailleurs des photos de lui récemment où il donne des conseils aux gens qui combattent etc., donc y a juste un moment donné où il faut un peu de pudeur, tous ces gens qui ont rendu possible cet enfant mort, et Bernard-Henri Lévy en fait partie.

 

Nathalie Levy, bras croisés, suspicieuse

 

Nathalie, bras croisés, suspicieuse :

Il est complice ?

Michel :

Évidemment il est complice, comme d’autres sont complices, les présidents de la République d’hier et d’aujourd’hui, qui défendent exactement la même ligne et qui disent aujourd’hui ah là là ! c’est effrayant cette photographie, c’est effrayant mais ce sont des criminels ces gens-là, leur politique est criminelle, on devrait commencer par arrêter cette politique. Un chef d’État qui voudrait être chef d’État dignement en France aujourd’hui pourrait dire on arrête cette politique internationale et on en aura une autre plutôt indépendante, on n’a plus les moyens de faire le gendarme un peu partout sur la planète… »

Laurent Neumann, l’éditorialiste maison, et accessoirement défenseur de BHL en plateau :

Si je comprends bien, ceux qui aujourd’hui proposent une intervention au sol pour aller éradiquer Daech, ceux-là ils se trompent à nouveau ?

Michel :

Il faut arrêter d’aller bombarder des gens qui ne nous ont rien fait !

Laurent :

Mais là il ne s’agit pas de bombarder il s’agit d’aller au sol justement.

Michel :

Qu’est-ce qu’on a à faire là-bas ?

Laurent :

Mais ce qui se passe là-bas nous concerne directement.

Michel :

Mais c’est parce qu’on y va que ça nous concerne ! Et ce n’est pas parce que ça nous concerne qu’on y va, c’est ça le problème ! Pourquoi est-ce qu’on ne va pas à cuba, pourquoi est-ce qu’on ne va pas en Corée, pourquoi est-ce qu’on ne va pas en Chine ? Y a plein d’endroits où y a des problèmes qu’on pourrait aller résoudre en disant « Nous la France, Nous la République etc. ». On n’y va pas, parce qu’effectivement il y a des bombes atomiques et puis parce que ça ne se ferait pas aussi simplement que ça. Nous y allons sous prétexte qu’il y a des problèmes, mais c’est parce que nous y allons qu’il y a des problèmes ! Personne qui se trouve aujourd’hui dans la zone de Daech n’avait y a 20 ans envie de venir poser des bombes en France !

Nathalie, changeant brutalement de sujet :

On va parler économie très concrètement avec Emmanuel Lechypre.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 19:19

 

Cultures & traditions

Ou

La fierté des nations

 

Cuisines du monde

 

Cuisine cosmopolite

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