12 février 2016 5 12 /02 /février /2016 19:34

 

11 Septembre

La voix dissonante

De Rebekah Roth

Traduction E&R - Commentaire de Laurent Guyénot

 

Interview de l’ancienne hôtesse de l’air Rebekah Roth, diffusée le 10 septembre 2015 sur le site américain SGTreport.com et sous-titrée en français par E&R Traductions :

 

Commentaire de Laurent Guyénot

 

Rebekah Roth était hôtesse de l’air (stewardess) jusqu’en 2004. Son expertise professionnelle lui a permis de remarquer puis analyser des anomalies dans l’histoire officielle des attentats du 11 Septembre. À en juger par le grand nombre d’interviews données par Roth, sa contribution impulse un nouveau souffle à la recherche, et en tout cas ajoute une pièce importante au puzzle.

Roth a résumé ses trouvailles sous la forme de deux romans, intitulés Methodical Illusion (2013) et Methodical Deception (2015). On peut critiquer ce choix, mais il lui a permis de toucher un large public.

Certaines informations données ici par Roth ne sont pas nouvelles, d’autres méritent d’être vérifiées, corrigées ou relativisées. Mais ce qu’elle apporte de nouveau est crucial : il s’agit d’abord d’éléments passés inaperçus dans les communications téléphoniques des passagers (communications qui, comme on le sait et comme le confirme Roth, étaient strictement impossibles en 2001). Sur la base de ces éléments, Roth propose une réponse plausible à une question que beaucoup se posent : si les avions de ligne prétendument détournés (UA93 crashé à Shanksville, AA77 sur le Pentagone, AA11 encastré dans la Tour Nord, UA175 dans la Tour Sud) n’ont pas terminé leur vol là où on l’a dit, que sont-ils devenus, et que sont devenus leurs passagers ? Il est acquis, en effet, qu’aucun avion ne s’est crashé à Shanksville et que l’engin qui a percé plusieurs murs du Pentagone ne peut être un avion. Quant aux Tours jumelles, les avis divergent, mais il est en tout cas établi que les vitesses enregistrées (impossibles à basse altitude) et la précision des frappes exclut qu’il s’agisse de Boeing 767 (sans même parler de la capacité des « pirates » de les piloter).

 

Rebekah Roth - Rabbin Dov Zakheim - Amy Sweeney et Betty Ong

 

L’information cruciale sur laquelle repose l’hypothèse de Roth est que les Boeing 767 et 757 en question étaient équipés d’un système de pilotage à distance de type drone (flight termination/interruption system), conçu pour permettre de prendre depuis le sol le contrôle total de l’avion en cas de… détournement par des terroristes, par exemple. L’activation de ce système coupe instantanément le transpondeur, faisant ainsi disparaître l’avion des radars primaires, et privant les pilotes de tout moyen de communication, y compris de la possibilité de lancer un SOS. Cette donnée prend un sens accru lorsqu’on sait par ailleurs que ce système installé depuis peu sur certains Boeing était commercialisé par SPC International, une filiale de System Planning Corporation dont le Rabbin Dov Zakheim était PDG de 1987 à 2001, juste avant de devenir sous-secrétaire d’État du Pentagone, en qualité de comptroller (c’est lui qui calcula qu’il manquait 2 300 milliards de dollars dans les comptes du département de la Défense pour l’année 2000).

À cette donnée, Roth relie certaines caractéristiques des appels téléphoniques des passagers, qui prouvent de façon concluante que les avions étaient au sol au moment de ces appels. (Roth émet l’hypothèse que les quatre avions ont atterris à la Westover Air Force Base dans le Massachusetts, laquelle était ce jour-là évacuée de son personnel.) Différentes hypothèses avaient préalablement été émises sur ces appels impossibles, y compris qu’ils avaient été fabriqués par morphing vocal. Or, non seulement les membres des familles des victimes qui reçurent ces appels reconnurent les voix, mais ils certifièrent qu’ils émanaient bien des portables des victimes. L’hypothèse de Roth est que les passagers passèrent ces appels sous la menace. Il est aussi possible qu’on les convainquît qu’ils participaient à un « exercice » (toujours la recette infaillible par réaliser un vrai faux-attentat). L’une ou l’autre hypothèse explique l’absence de bruit de fond dans ces appels, le calme apparent des passagers et le fait que certains sonnent faux, comme le fameux « Hi Mom, this is Mark Bingham » du vol 93.

Les brêches de protocole décelables dans les appels des hôtesses de l’air Amy Sweeney et Betty Ong du vol American Airline 11 conduisent Roth, attentive à ces détails, à supposer que Sweeney a volontairement émis des indices du caractère contraint et forcé de son message, et du fait que l’avion se trouvait alors dans un hangar.

 

Satam Al Suqami - Barbara Olson & Ted Olson - Daniel Lewin

 

À 00:58:04 de la vidéo, Roth fait quelques raccourcis : il faut retenir que, sur la base des appels de Ong et Sweeney, on a identifié l’un des preneurs d’otage comme le passager du siège 10B, qu’on l’a plus tard identifié sous le nom de Satam Al Suqami (son passeport s’échappera miraculeusement de l’avion et sera trouvé par terre dans une rue de Lower Manhattan), et l’on a conclu qu’il avait égorgé celui du siège 9B, juste devant lui. Or le passager 9B était Daniel Lewin, un « officier des forces spéciales de Sayeret Matkal, une unité d’élite de Tsahal spécialisée dans le contre-terrorisme » (Wikipédia), décrit comme un assassin professionnel.

Deux appels furent prétendument émis depuis le vol AA77 par Barbara Olson à son mari Ted Olson. Barbara était une célèbre commentatrice sur CNN, tandis que Ted était Procureur général (Solicitor General) durant le premier mandat de George W. Bush (il avait défendu ce dernier dans l’élection contestée de 2000, puis Dick Cheney qui refusait de transmettre des documents au Congrès dans l’enquête sur Enron). Les appels de Barbara Olson, évoqués dès l’après-midi du 11 septembre sur CNN, furent déterminants pour cristalliser certains détails du mythe officiel, comme le fait que les pirates n’étaient armés que de cutters. Invité à plusieurs reprises sur les plateaux de télévision, Ted Olson s’est contredit à chaque fois au sujet des appels de sa femme, rendant son témoignage très suspect, et, dans un rapport de 2006, le FBI conclut que Barbara Olson n’avait émis en réalité qu’un seul appel de … 0 secondes. À ces informations bien connues, Roth ajoute un détail d’importance : Barbara Olson, née Kay Bracher de parents juifs, avait étudié à la Yeshiva University School of Law, tandis que son mari Ted Olson avait défendu l’espion israélien Jonathan Pollard. Après ses études, Barbara fut embauchée par la firme juridique Wilmer Cutler Pickering (ou WilmerHale), dont faisaient partie Jamie Gorelick, futur membre de la Commission gouvernementale sur le 11 Septembre. Robert Mueller, nommé directeur du FBI le 4 septembre 2001, rejoindra WilmerHale en 2014. WilmerHale avait aussi parmi ses clients une société fondée par Daniel Lewin, Akamai Technologies, ainsi que la société Avid Technology, qui, selon Ace Baker, adepte de la thèse no plane, a fourni les outils informatiques permettant le traitement en direct des images du crash du WTC. On ajoutera que WilmerHale a encore parmi ses clients Goldman Sachs, Monsanto, et surtout, plus significativement, Amdocs, l’une des deux entreprises israéliennes de services numériques (avec Comverse Infosys) impliqués dans l’espionnage aux États-Unis, comme l’a révélé Carl Cameron dans un fameux documentaire de décembre 2001.

On le voit, les éléments mis en évidence par Roth font avancer la recherche dans la direction de la part de vérité qu’un grand nombre de prétendus militants pour « la Vérité sur le 11 Septembre » préfèrent occulter : l’implication d’Israël, du plus haut niveau (Dov Zakheim) au plus bas (Daniel Lewin).

 

Robert Mueller - Jamie Gorelick - Ace Baker - Carl Cameron

 

C’est aussi dans cette optique qu’elle insiste, à juste titre, sur le groupe Gelatin et son projet « artistique » au 91ème étage de la Tour Nord, consistant à démonter une fenêtre pour installer un balcon extérieur. Cette équipe de 14 « artistes » (on connaît le nom de quatre d’entre eux, Wolfgang Gantner, Ali Janka, Florian Reither et Tobias Urban) est à mettre en relation avec les 200 espions israéliens appréhendés sur le territoire étasunien dans les mois avant et après le 11 Septembre, agissant sous la couverture d’étudiants en art vendant leurs œuvres (estampillées « made in China ») dans les bâtiments de la Défense américaine. Roth, il faut le préciser, fait un raccourci : les membres connus de Gelatin sont juifs, mais on les dit originaires de Vienne et non d’Israël. Par ailleurs, affirmer que les boîtiers de fusibles BB18 « peuvent être utilisés pour le contrôle à distance de la démolition » (00:34:30) semble peu pertinent.

Pour prolonger les remarques de Roth et formuler une hypothèse sur le rôle de Gelatin et de leur balcon, il faut rappeler que le Boeing AA11 s’encastra dans la Tour Nord entre le 92ème et le 98ème étages, et que les étages 93 à 100 étaient occupés par la compagnie Marsh & McLennan, dont le PDG était Jeffrey Greenberg, fils du richissime sioniste (et financier de George W. Bush) Maurice Greenberg, qui se trouve aussi être le propriétaire de Kroll Inc, la compagnie en charge de la sécurité dans tout le complexe du World Trade Center. Les Greenberg étaient aussi les assureurs des Tours jumelles mais, le 24 juillet 2001, ils avaient pris la précaution de réassurer leur contrat auprès de concurrents, ce qui leur évita d’avoir à indemniser eux-mêmes Larry Silverstein et Frank Lowy. En novembre 2000, le conseil d’administration de Marsh & McLennan accueillait en son sein (Lewis) Paul Bremer, celui-là même qui, en qualité de président de la National Commission on Terrorism, interviendra le 11 septembre 2001 sur le plateau de NBC, puis prendra la tête de la Coalition Provisional Authority (CPA) en 2003 pour organiser la destruction et le pillage de l’Irak. Le seul film de l’impact dans la Tour Nord étant celui des prétendus frères Naudet, hautement suspects, beaucoup de chercheurs sont persuadés qu’aucun avion n’a frappé cette tour, et que l’explosion simulant l’impact était provoquée par des explosifs précablés à l’intérieur de la tour. (On peut supposer et espérer que les 295 employés de la société Marsh & McLennan qui sont supposés avoir péri dans l’explosion font partie des nombreux morts fictifs.)

 

Frank Lowy - Larry Silverstein - Paul Bremer

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11 février 2016 4 11 /02 /février /2016 17:40

 

Le croissant

Ce soleil en forme de lune

 

Recette pour 2 plaques de four (environ 18 croissants)

 

La première recette d'un croissant feuilleté a été publiée en France pour la première fois en 1905 et ce n'est que dans les années 1920 que cette « viennoiserie » rencontra le succès. Il apparaît pour la première fois dans le Larousse gastronomique en 1938.

 

 

500 g de farine (type 55 ou 65)

12 g de sel fin

60 g de sucre en poudre

25 g de levure de boulanger fraîche

100 g de beurre doux

90 g de lait

140 g d’eau fraiche

250 g de beurre de tourage

1 jaune d’œuf 

 

 

Disposer la farine dans la cuve du batteur électrique. Ajouter la levure de boulanger émiettée sur un côté du bol. Le sel fin et le sucre en poudre sur un autre côté du bol.

Il ne faut pas que la levure soit mise en contact direct avec le sel et le sucre en poudre.

Ajouter le lait, l’eau et le beurre à température ambiante.

Pétrir la pâte avec l'accessoire « crochet » pendant 10 minutes à vitesse moyenne.

Mettre en boule et Laisser reposer la pâte entreposée dans un récipient et recouverte d'un torchon humide jusqu'au lendemain.

 

 

Étaler la pâte en longueur, disposer en son centre une plaque de 250 g de beurre de tourage. Replier chaque partie vers le centre (voir croquis), puis étaler à l'aide du rouleau dans le sens de la longueur. Ramener ensuite le haut de la pâte vers le centre, puis rabattre le bas par-dessus. Laisser reposer de nouveau 30 min.

Renouveler cette opération 3 fois, en laissant reposer 30 min à chaque fois.

Étaler le pâton sur environ 4 mm d'épaisseur, puis découper des triangles pour réaliser des croissants. Rouler ensuite les triangles pour former des croissants, puis les disposer sur une feuille de silicone ou de papier sulfurisé. Laisser la pâte lever à proximité d'une source de chaleur.

Préchauffer le four à 220 °C. Badigeonner les croissants de dorure (jaune d'œuf battu dans l'eau), puis les cuire à 220 °C durant 15 min environ, suivant leur taille.

 

 

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10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 18:02

 

Le général félon

Ou

Le micmac de Cambournac

(Me Frédéric Pichon)

 

Général Piquemal - Général Dary - Général Cambournac

 

Mon Général,

J’ai servi dans votre unité le 17e RGP dont vous étiez chef de corps en 1994-95 comme sergent. J’ai été médaillé de la défense nationale et félicité par vos soins. Je suis le principal auteur du chant du régiment. Je suis fils, petit-fils, arrière-petit-fils de militaire. Je tiens à réagir à vos propos vous désolidarisant de votre camarade le général Piquemal.

Je suis actuellement avocat depuis 17 ans et constate un recul drastique des libertés publiques et de la liberté d’expression concernant les idées patriotiques, et une soumission de plus en plus incroyable des juges.

Le rôle d’un militaire est de défendre la patrie contre l’étranger : il n’est pas de servir de sous-fifre au pouvoir politique en place, quel qu’il soit ; auquel cas, le lien armée-nation serait définitivement rompu.

Comme l’a indiqué le général Dary, ancien chef d’armée, c’est bien l’armée qui était visée et ciblée à travers cette arrestation arbitraire. Cela ne vous choque donc pas qu’un homme qui a servi la patrie avec amour et dévouement soit traité comme un malfrat par des policiers en civil recrutés parmi des syndicats de gauche pour leur servilité ? Qu’il ait passé 48 heures en garde à vue dans une cellule pouilleuse, que le procureur de la République ait fait obstruction à son avocat désigné pour aller le visiter avec une agressivité incroyable ? Que, compte tenu de ces conditions, il ait fait un malaise ?

 

Arrestation du Général Piquemal

 

La loyauté est une vertu, mais l’obéissance servile est un acte de lâcheté, surtout lorsqu’elle se retourne contre les citoyens de votre propre pays. Vous connaissez certainement la théorie des baïonnettes intelligentes. C’est au nom de ce principe que le général de Gaulle est entré en résistance, refusant de suivre les rangs de la collaboration d’une Chambre constituée, en grande majorité, de députés du Front populaire, pourtant issue des élections.

Sans doute pressé par des autorités de plus en plus déterminées à faire taire la grande muette  où, faut-il le rappeler, 50 % des effectifs votent aujourd’hui pour le Front national, c’est-à-dire bien au-delà de la moyenne nationale, vous avez cru bon devoir prendre vos distances avec votre camarade Piquemal et prédécesseur au sein de l’UNP (Union nationale des parachutistes).

C’est dans ce même esprit, semble-t-il, que vous avez voulu faire taire les voix discordantes qui s’élevaient lorsqu’il était question que l’armée algérienne descende sur les Champs-Élysées.

Sachez, mon Général, malgré tout le respect que m’inspire votre passé, que pour moi il y a deux catégories de personnes : les combattants et les esclaves. Il n’y a pas d’ancien combattant. Un militaire qui obéit servilement aux ordres d’un pouvoir qui détruit chaque jour la France ne mérite pas le respect. Je vous demande humblement d’y réfléchir.

Que vaudra une Légion d’honneur, pour laquelle beaucoup de vos collègues avalent toutes les couleuvres de la terre, lorsque demain nos femmes seront violées comme à Cologne et que les églises auront été remplacées par les minarets ? Un bout de tissu rongé par les vers de la soumission et le regret de ne pas avoir répondu à l’appel de servir la patrie en acte et en vérité.

 

Le quotidien à Calais

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